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cinéma

The Reader

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1958. En Allemagne de l'Ouest, le jeune Michael Berg fait la connaissance d'Hanna, de vingt ans son ainée. Très vite, l'adolescent noue avec elle une relation nourrie d'ambiguités. Aux rapports physiques se succèdent les lectures que Michael déclame à sa muse. Quelques années plus tard, à la faculté de droit, il assiste au procès d'anciennes gardiennes d'un camp de concentration. Sur le banc des accusés se trouve son amour de jeunesse...

 

Plus de huit mois après sa sortie outre-Atlantique, le film adapté du best-seller éponyme du berlinois Bernhard Schlink, arrive en France à une saison où on ne l'attendait pas. On se souvient que Kate Winslet avait pour le film raflé l'Oscar de la meilleur actrice. Avec un peu de retard, on découvre son jeu mêlé de fraicheur et de fragilité. Le portrait, signé du réalisateur de Billy Elliot, cherche à émouvoir sans trop en faire mais reste tout de même paré de tous ses agréments, à commencer par sa composition musicale ad hoc. Il y a bien sûr le jeu sur la corde raide de Kate Winslet et du jeune David Kross, révélation du film. Mais au delà des performances d'acteurs, The Reader entretient le mystère qui entoure celle qu'il aimait. Il met parfois mal à l'aise, quand Michael cherche à comprendre celle qu'il a jadis aimé sans pour autant donner raison à Hanna et à ses actes. Une fresque sans fausse note ou presque. Quand il revient régulièrement sur la vie de Michael au présent, le récit s'alourdit et perd de sa pertinence. Toutefois, il reste interprété avec la justesse coutumière de Ralph Fiennes, remarquable malgré son peu de scènes. Un entracte bienvenue à côté de l'artillerie lourde déployée par les studios l'été.

Publié le 13/07/2009 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma