890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
Fermer
cinéma

Les regrets

D88aa62beba558330564af82001216909039798d

Lorsque la mère de Mathieu est admise d'urgence à l'hôpital, il se précipite à son chevet, dans la ville qui l'a vu grandir. Par hasard, il croise Maya, son amour de jeunesse qu'il n'a pas revue depuis une quinzaine d'années. Après ce premier rendez-vous manqué, ils se retrouvent et tombent dans les bras l'un de l'autre. Mathieu doit repartir à Paris et les amants se séparent à nouveau.

Ce sont Yvan Attal et Valeria Bruni-Tedeschi qui donnent corps à ces deux personnages

inextricablement liés l'un à l'autre. Mathieu et Maya, devant la caméra de Cédric Kahn, jouent à cache-cache avec leur amour, leurs souvenirs et leurs regrets, ceux de n'avoir pas fait les bons choix, de n'avoir pas su expliquer leurs gestes. L'un et l'autre, composent joliment avec les parts d'ombre et de lumière de leurs personnages laissant petit à petit leur personnalité se dévoiler à mesure de leurs rendez-vous devant la caméra volontiers mobile de Cédric Kahn qui s'acharne à traquer le couple aussi bien dans sa distance que dans sa proximité. Evitant les poncifs d'une quête amoureuse, le cinéaste se plait à jouer avec le rythme de son récit passant de course effrénée en lentes glissades, Les regrets est autant un thriller amoureux qu'une étude de caractères plutôt réussie, en grande partie grâce à ses deux comédiens. Le choix que fait le cinéaste Cédric Kahn de coller de très près à ses deux protagonistes renforce encore le lien qu'il tisse entre spectateurs et personnages.

Publié le 01/09/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma