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PRISME : Andrea D'Amario, architecture boréale

PRISME : Andrea D'Amario, architecture boréale  (2020)
L’ambition du musée des beaux-arts de Vannes de travailler à partir du support de la lumière est la suite logique d’une recherche de valorisation et de création dans le lieu et pour le lieu. C’est à ce même challenge qu’a été soumis à Andrea d’Amario, dont le travail artistique sur la lumière nous a interpellés.

Plusieurs techniques et matériaux ont été déjà explorés : peinture avec l’art urbain en 2017, textile avec les sculptures colorées et mobiles de Carole Simard-Laflamme ou encore instruments de musique génialement métamorphosés par le collectif Tout reste à faire en 2018.

En 2019, Simon Augade « envahit » le volume architectural du passage de la Cohue par une formidable sculpture monumentale, Intrant, recouverte de dosses de bois, conçue en totale symbiose avec le lieu.

Le projet proposé aux artistes de composer au plus près avec les formes architecturales remarquables du passage constitue un véritable défi sans doute anxiogène, lorsqu’on songe aux volumes impressionnants du site.
C’est à ce même challenge qu’a été soumis à Andrea d’Amario, dont le travail artistique sur la lumière nous a interpellés.

Dans son parcours, Andrea laisse une grande place à l’expérience sensorielle, nourrie par sa propre réflexion intérieure, sous une forme largement méditative. L’ouverture à la rencontre, à l’Autre, enrichie par des séjours à l’étranger, fait de ce jeune artiste un homme posé, à l’écoute, sensible.
La proposition du musée de concevoir une « œuvre lumineuse », au sens premier du terme, dans le passage couvert du musée, a suscité chez lui l’enthousiasme, « ingrédient » indispensable pour favoriser l’étape suivante. Un projet est né dans un temps record lors de cette introspection créative, privilégiant lumière, couleurs et mouvements comme supports de cette démarche artistique.

À la question posée par le musée à l’artiste « comment travailler à partir de la lumière et faire sens avec ce matériau dans le passage », Andrea d’Amario répond de subtile manière. Il imagine une architecture de lumière, arcs et voûtes, inspirée de la cathédrale voisine dans une sorte d’effet miroir. Jouant des tubes lumineux comme de pinceaux, il dessine dans l’espace des lignes brillantes, magnifiées par des filtres de différentes couleurs.
De l’aurore boréale à l’aurore architecturale, il n’y a qu’un pas pour Andrea, dont le principal souhait consiste à « toucher avec les yeux ».
Avec Prisme, le musée décline son engagement artistique, ancré dans l’expression contemporaine, sous une forme accessible à toutes et tous, et propose aux visiteurs une découverte du site de la Cohue métamorphosé.

Publié le 21/09/2020


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