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théâtre

No Limit

No Limit (2023)
Vendredi 13 mai 1964, c’est la guerre froide, mais la situation est chaude…! Un groupe de bombardiers américains a reçu par erreur l’ordre de bombarder Moscou. Il faut le rappeler d’urgence, le temps presse... Si le sujet est grave, Robin Goupil a décidé de s’en emparer avec humour et dérision.

Un véritable coup de maître, puisque le spectacle a triomphé aussi bien au Festival d’Avignon qu’à Paris la saison dernière.

Trump, multimillionnaire abonné aux faillites et star de téléréalité a été à la tête de la première puissance mondiale le temps d’un mandat. Elon Musk parle de recréer un Jurassic Park, alors que non pas un, mais cinq films nous ont montré que ce n’était franchement pas une bonne idée. Kim Kardashian a été citée parmi les cent personnalités les plus influentes au monde. Ce pays est fascinant pour le fanatisme, les controverses et les paradoxes qu’il suscite. C’est la terre de tous les possibles et de l’exacerbation.
À travers le prisme de la guerre froide et des USA, No Limit raconte l’auto-condamnation de l’espèce humaine. Le sujet est grave, mais Robin Goupil s’en empare avec humour. Il convoque alors un président américain dyslexique, une secrétaire générale de la défense tripolaire et un Number One de l’aviation américaine avec un Q.I en rase motte !
Mais du sang anglais coule dans ses veines, alors à la manière des Monty Python, Robin Goupil et son équipe ont travaillé le premier degré dans la rigueur la plus totale. Chacun défendant sa partition comme si
sa vie en dépendait, et l’humour naît de ce décalage entre leur sérieux, leur aplomb et l’absurdité des dialogues et des situations.

No Limit est constamment sur un fil, sans jamais tomber du mauvais côté, celui de la vulgarité ou de la facilité. L’humour d’accord, mais l’exigence d’abord.

 

Publié le 11/01/2023


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