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concerts

Je, comme dirait l'autre

Je, comme dirait l'autre (2023)
Pourquoi chanter la poésie, pourquoi la mettre en musique ? Pour la sortir des livres, la faire entendre, la faire connaître, la rendre audible, la vocaliser. Mais aussi pour exprimer avec les mots d'un autre « je » ce qu’il dit mieux que moi, ce que je ressens, ce que j’imagine, ce que je pense.

 

 

Pourquoi chanter la poésie, pourquoi la mettre en musique ? Pour la sortir des livres, pour la faire entendre, pour la faire connaître, pour la rendre audible, pour la vocaliser, comme au temps où elle était un art sonore, mêlé intimement à la musique, que ce soit dans l’antiquité grecque ou romaine, ou dans le premier Moyen Âge. Mais c’est aussi pour s’approprier les mots d’un autre, exprimer avec les mots de cet autre « je » ce qu’il dit mieux que moi de ce que je ressens, de ce que j’imagine, de ce que je pense. D’ailleurs, si l’on en croit Arthur Rimbaud, « c’est faux de dire : je pense : on devrait dire : On me pense. — Pardon du jeu de mots. — Je est un autre. »  

« La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue et enfermée dans sa typographie n’est pas finie ; elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. » Léo Ferré

Textes de François Villon, Paul Verlaine, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Germain Nouveau, Guillaume Apollinaire et René-Guy Cadou.

Musique de Didier Helleux

Avec : Didier Helleux, voix ; Jean-François Nestour, piano ; Nicolas Even, accordéon

Publié le 28/02/2023


Mots clés : poesie musique