Que vous ayez apprécié ou détesté le premier album de Pauline Croze sorti en 2005 dans la vague de la nouvelle scène musicale française, vous pouvez laisser de côté vos préjugés. Avec Un bruit qui court, la chanteuse change de registre. Et de belle manière.
D’abord, elle a quasiment écrit tous les textes des douze titres de l’album sauf Baiser d’adieu, signé Arthur H, se mettant ainsi beaucoup plus avant. Ensuite, terminé le côté prédominant de la guitare et de la voix qui avait fait son succès dans une tournée triomphale suite à son premier opus. Cette fois, elle joue avec ses cordes vocales, n’hésitant pas à les emmener là où on ne les attend pas, dans des tonalités plus jazz, reggae ou parfois même électro-rap. Un album surprenant et audacieux qu’il faut écouter à plusieurs reprises pour en saisir toutes les subtilités. Ou découvrir via le concert de Pauline Croze au Transbordeur le 6 mars.