Trente-cinq ans après, on se doute un peu que l’on ne va pas retrouver les jeunes enragés fans des Who, de la pop et de la soul des 60’s. Le forfait de Feargal Sharkey, pièce vocale maîtresse, c’est un peu comme les Buzzcocks sans Pete Shelley. Une fois ce deuil fait, on se souviendra que plus d’un groupe a pu rebondir avec de nouveaux CDD au micro, comme les Stranglers par exemple. Finalement, hormis le succès d’estime planétaire, le grand public connaît mal ce monument. À la tête d’un patrimoine de trois albums ayant survécu à la révolution punk, les Undertones sont avant tout la création et la propriété des frangins O’Neill et demeurent un excellent groupe de power-pop. Ils ont fait l’histoire, mais ne cherchent pas à la réviser. Très honnête.