Transformers 3 : la face cachée de la lune

Depuis ses actions d'éclat aux côtés des Autobots, Sam Witwicky ne parvient pas à trouver de travail et se trouve de plus en plus séparé de ses alliés, à son grand désespoir. Mais quand, dans son premier petit boulot, un employé singulier lui parle d'une menace relative à une découverte faite sur la lune et responsable de la course à l'espace entre les deux grandes puissances au cours des années 60, il décide d'alerter les autorités et de mettre en garde Optimus et ses compagnons.

La tentation des suites est décidément trop grade à Hollywood pour que les responsables des studios lui résistent longtemps. Après deux épisodes, les Transformers connaissent donc une troisième incarnation cinématographique devant la caméra épileptique et grandiloquente de l'incontournable Michael Bay. Sans grande surprise le scénario déroule quelques péripéties mâtinées d'un peu d'humour pour surtout donner un prétexte aux petits génies des effets spéciaux pour mettre en scène des affrontements dantesques dans un Chicago presque totalement détruit. Côté spectacle, on en prend plein les yeux pour peu que l'on ne soit pas allergiques aux tics du cinéaste (ralentis, contreplongées, regards vers les cieux, explosions à n'en plus finir, véhicules militaires sur fond de soleil...) qui repique allègrement dans sa filmographie à défaut d'inventer grand chose. Les acteurs font le spectacle dans des rôles pas vraiment emballants à l'exception d'un Patrick Dempsey. Pour le reste, c'est du 100% blockbuster formaté, dommage que les personnages principaux (notamment les Transformers) ne soient souvent que des archétypes un peu creux. Un film pop-corn idéal pour le début de l'été mais n'en attendez pas plus.