890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
Fermer
concerts

Tourcoing Jazz

150541dad71078593d891c363327c56fb073366a
Tourcoing Jazz festival. Oui vous lisez bien : festival et maintenu. Vaillamment, le Tourcoing Jazz a aménagé sa programmation sans pour autant perdre son identité. Un vrai festival pour un authentique Tourcoing jazz.

On peut même dire que cette âme a sans doute permis de sauver l’évènement. Là où certains festivals de jazz jouent la surenchère des grosses affiches internationales, le Tourcoing Jazz a toujours cultivé une certaine différence, si ce n’est dissidence par rapport à ce modèle. Covid oblige, cette édition 2020 sera évidemment différente de ces prédécesseures. Pas de Magic Mirror cette année, tout se déroulera entre le Jazz Club de l’Hospice d’Havré, les théâtres de l’Idéal et Raymond Devos, le conservatoire de Tourcoing, le Grand Mix, la médiathèque Chedid et même une incursion à Mouscron. La qualité d’accueil du public reste une constante malgré les restrictions sanitaires. Le protocole mis en place devrait permettre aux spectateurs de combiner sécurité, fluidité et confort. L’artistique est lui aussi au rendez-vous, en dépit d’annulations notables. Mais avec des figures comme Brad Meldhau, Thomas Dutronc, Stefano Di Battista, Laurent de Wilde et Ray Lema, Richard Galliano, Roberto Fonseca, Franck Tortiller & Misja Fitzgerald Michel, Vincent Peirani et Emile Parisien, Thomas Encho et Stephane Kerecki…le Tourcoing Jazz fait plus que sauver les meubles. Mieux, il conserve donc cette fameuse âme en combinant à ces artistes pivots de belles découvertes et coups de cœur. Parfois même au-delà du jazz et sans oublier la scène régionale. La chanteuse et harpiste « augmentée » Laura Perrudin ; Sarah Lenka et son projet autour des chants des femmes esclaves afro-américaines ; Les Amazones d’Afrique, supergroupe panafricain parfaitement à l’aise chez Real World ; le songwriting élégant et délicat du poignant Piers Faccini, ; le folk urbain assez soul d’Ayo ; les hors-pistes de Kiss & Bye trio, du Unchained Quartet, No sax No Clar, Saxtoy ou Chamberlain ; et enfin la consécration annoncée du prodigieux pianiste Yakir Arbib. C’est tout cela la signature Tourcoing Jazz. Comme un laboratoire et sans doute le meilleur remède à la sinistrose.

Publié le 07/10/2020 Auteur : Bertrand Lanciaux

Du 10 au 17 octobre

www.tourcoing-jazz-festival.com


Mots clés : jazz folk pop