Poulpaphone

Le Poulpaphone fête ses 6 ans de découvertes musicales dans le Boulonnais, et prend, pour cette édition, ses quartiers dans un ancien hangar industriel de Garromanche (Outreau), entièrement décoré, pour une ambiance chaleureuse. « On s'adapte à ce que les communes nous proposent, puisqu'on change de lieu chaque année », explique Lisa Torres, la programmatrice, qui nous a encore concocté une affiche alléchants, hétéroclite,  et pointue. « L'esprit général : proposer des choses éclectiques, de tous les styles, donner une idée de ce qui se crée actuellement, du hip hop au métal, en passant par la chanson ou le reggae. Une place pour des genres qui ne trouvent pas forcément de lieux de diffusion. »

Le tout à tarif modeste ! On découvrira les Sud-Africains de Tumi & the Volume, hip hop groovy, les Américains de Dub Trio, mélange surprenant de métal et de dub, ou encore le Français Disiz La Peste, qui revient avec un projet rock-ska, complètement différent de ce qu'il faisait précédemment, encore une raison d'être désarçonné par le Poulpe ! On peut encore citer Hook and the twin, Londoniens électro, avec une touche de blues et de musique concrète, qui devraient bientôt être plus connus de ce côté-ci de la Manche. Mekanik Kantatik étonnera quant à lui, en jouant sur son piano arrangé ! Coup de coeur de la programmatrice dans une liste encore longue : les Hollandais de C-Mon and Kypski, « très difficiles à décrire, sorte de disco rock électro jazz. En un seul morceau, on passe par plein de choses différentes, ils rigolent sur scène, c'est vraiment génial ! » Un espace sera dédié aux performances artistiques et exposition, « des choses décalées », dans l'esprit du festival, novateur. Le dimanche sera rock et axé sur l'image : ciné-concert, groupe de métal sur Dr Jekyll et Mr Hyde, suivi de Shakaponk, personne virtuel à la Gorillaz pour un concert punk rock. On pourra bien finir aphone !