Déjà, le roman éponyme de Khaled Hosseini nous avait énormément enthousiasmés et touchés. Alors ? Le film ? Et bien, pas de déception, bien au contraire ! Comme en tournant la dernière page, on sort de la salle obscure secoué mais ravi. Le film suit à la lettre la chronologie de l'ouvrage, retraçant bien toute l'histoire, n'occultant que des passages un peu moins indispensables. On (re)découvre Amir, de nos jours, aux Etats-Unis, devenu écrivain. Mais, alors que sort son premier livre, un coup de fil : « tu peux encore te racheter... » L'enfance d'Amir, en Afghanistan, lui revient... Il jouait alors avec Hassan, son domestique, mais surtout son ami, dans la maison de Baba, son père qu'il voulait tant rendre fier, sur les collines entourant Kaboul, sous le grenadier où il lisait des histoires émerveillant Hassan. Sans oublier les fameux concours de cerfs-volants ! Ce concours où il a trahi son meilleur ami... Mais 20 ans plus tard, le voilà face à la possibilité de racheter sa terrible trahison. On part donc avec Amir pour Kaboul, découvrant successivement l'Afghanistan d'hier, avant l'invasion soviétique, l'exode ensuite de ceux qui le pouvaient vers des pays où il leur sera difficile de trouver leur place, mais aussi l'Afghanistan, ravagé, terrible, des Talibans.
Le spectateur se retrouve très vite absorbé par l'histoire, touché et ému, sans non plus les violons pour tirer les larmes : c'est juste l'émotion pure qui l'assaille, simplement parce qu'on raconte, et interprète à merveille, une histoire dure et belle. En un mot : magnifique !