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cinéma

Le choc des titans

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Tandis que sur l'Olympe, un Hadès jaloux intrigue pour prendre le pouvoir de Zeus, dans le monde des hommes, le petit Persée est recueilli par un pêcheur bienveillant. Le jour où, par la faute des dieux, sa famille d'adoption est tuée, Persée décide de les affronter et se lance dans une vaste quête pour sauver la cité d'Argos de l'ire divine. Il s'y découvrira une parenté avec Zeus et devra trouver son chemin entre les conflits des dieux, et ceux des hommes.

 

À la genèse de ce Choc des titans version 2010, il y a le film éponyme de Desmond Davis appuyé sur les effets spéciaux du maître d'alors, Ray Harryhausen. Dans la version réalisée par le Français Louis Leterrier (déjà auteur du remake de L'incroyable Hulk), le numérique a cédé le pas à l'animation image par image de jadis, et, de ce côté-là, force est de constater que le contrat est rempli tandis que les créatures plus ou moins mythologiques défilent sous les yeux des spectateurs (méduse, kraken, moires et pégase entres autres). Côté scénario en revanche, les amateurs de l'Antiquité grecque et de sa mythologie risquent bien de ne pas s'y retrouver tant l'histoire de Persée est ici arrangée pour correspondre aux besoins d'une histoire ultra-classique, pas vraiment originale sur le fond mais qui suffit généralement à sous-tendre ce genre de film. Côté décorum, c'est encore pire, sur l'Olympe, on joue aux Chevaliers de la Table Ronde et l'ensemble du casting s'amuse avec Titansweb.jpgdes répliques à l'emporte-pièce prononcées d'un air grave le regard fixé vers des cieux numériques. Habitué du genre depuis Avatar, Sam Worthington s'en sort plutôt bien de même que Ralph Fiennes et Liam Neeson qui parviennent à rester sobres en dépit de costumes parfois risibles, on ne peut pas en dire autant du reste de l'équipée. Pour le reste, combat épiques découpés avec force ralentis mènent vers un final prévisible. De quoi se vider la tête un soir de printemps, un peu le contraire de ce qu'était la mythologie...

 

Publié le 09/04/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma