Un duo inattendu mais pourtant poétique entre un homme de chair et de sang et un géant de métal et de soupapes. Porté par le bras mécanique, le danseur se fait prolongement de la machine, à moins que ce ne soit le contraire. En mouvement, la pelleteuse révèle une intentionnalité, une âme peut-être, et la surprise passée, le dialogue s'installe entre l'homme et la machine. La pelleteuse et le danseur ? Selon Dominique Boivin, c'est « Un début d’opéra, un chant lyrique et onirique quasi universel qui pourrait nous faire rappeler l’ode amoureuse d’un Roméo pour sa Juliette. » Une amourette surréaliste et poétique programmée exceptionnellement en plein air, dans le cadre de Chahuts. Autant dire qu'on ne reverra pas cela de si tôt...