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cinéma

L'imaginarium du docteur Parnassus

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Au milieu des rues animées d’un Londres noctambule, un théâtre de rue attire les regards. Un vieil homme, Parnassus, propose aux curieux de vivre leurs rêves en passant de l'autre côté d'un miroir. Derrière l’incrédulité que peut soulever pareille entreprise, l'aïeul cache un terrible secret. Mille ans auparavant, le docteur Parnassus, alors jeune joueur roublard, a passé un pacte avec le diable pour obtenir la vie éternelle. Satan y met une condition : lorsqu'elle atteindra seize ans, la fille du docteur, Valentina, lui appartiendra. Quand vient l'heure de payer le prix, Parnassus se lance dans une formidable course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, -dont un bandit de grand chemin incarné par Heath Ledger-, avec la ferme intention de réparer les erreurs du passé une bonne fois pour toutes...

 

Terry Gilliam ouvre grand sa caverne d'Ali Baba comme à l'époque de Brazil : surréalisme et enchantement sont légion. Un univers d'autant plus marqué par les situations alambiquées et les pirouettes scénaristiques que le décès de l'acteur Heath Ledger, rôle clé du film, est survenu pendant le tournage. A défaut d'abandonner le tournage, il fait remplacer l'acteur au pied levé, non pas par un, mais par trois comédiens. Jude Law, Johnny Depp et Colin Farell incarneront le même personnage, à l'attitude changeante, au fil de ses passages dans le miroir. Un univers métamorphe, enchanteur mais troublant où Satan prend les traits d’un gentleman filiforme, tout droit sorti d’un roman de Dickens. Où les paysages mèlent carton pâte rétro et trucages numériques qui rappellent les horloges molles de Dali, les échappées d'Alice au pays des merveilles... et les délires les plus fou d'un Gilliam au meilleur de sa forme.

Publié le 10/11/2009 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma