« L’art et la justice doivent se comprendre à travers le dialogue »... C'est que ces deux-là ont pris l'habitude de se côtoyer : la provoc' et le scandale, puis un certain « 227-24 du code pénal », onglet protection des mineurs. Arme de censure ? Plus nuancé pour les uns (n'est-ce pas Mr Toubon ?), scandaleux pour d'autres... parce qu’attaquer une œuvre d'art « n’est pas soutenable », parce que « l’artiste n’est pas un criminel mais juste un artiste » soutient Olivier Blanckart, artiste militant.
Avant un recadrage théorique : qu'est-ce qu'une œuvre d'art et sur quels critères universels peut-on juger de sa décence et de sa légalité ? L'habillage, le contexte peut-être, susceptibles de « surdéterminer le regard ». Glorieux exemples avec l’Origine du Monde de Courbet, l'Olympia de Manet ou encore les photographies de l'Américain Robert Mappelthorpe... scandaleux un jour, aujourd’hui considérés comme des références internationales. A vous de juger !