Guillaume Poncelet : en piano vers Durango

Après Haven fruit de semaines d'introspection en période de confinement, Durango, dernière sortie du musicien (fin septembre dernier), arpente les chemins pianistiques éprouvés largement sur scène au gré de collaborations avec Gaël Faye, Ben l'oncle soul, Ben Mazué Michel Jonasz ou Ayo. À leurs côtés il affine un équilibre entre la maîtrise et l'amplitude de rythmes classiques et la dynamique suave du jazz. L'ensemble se combine pour former un mélange tour à tour trépidant ou plus feutré déployant la richesse d'un instrument qu'il connaît par cœur et avec lequel il transporte dans des moments tour à tour traversés d'une sérénité enveloppante ou d'une énergie communicative. Doucement, Poncelet marche dans les traces de Nils Frahm, Olafur Arnalds ou Hania Rani, autres démiurges des touches noires et blanches.