Expendables 3

Après la libération de Doc, un des leurs détenu en prison depuis de longues années, les Expendables, réduits en nombre se lancent dans une nouvelle mission qui se solde par un terrible fiasco. Un échec cuisant à imputer au retour d'un des ennemis les plus cruels de Barney Ross : son ancien coéquipier Stonebanks, devenu trafiquant d'armes international. Résolu à se venger, Ross monte une nouvelle équipe et se lance sur les traces de son vieil ami.

Comme ses prédécesseurs, Expendables 3, joue sans surprise la carte d'une nostalgie doucereuse pour les séries B datées d'un quart de siècle. Dans le sillage de Sly, c'est toute une génération d'ex-gloires du cinéma d'action qui se retrouve dans un film qui vaut plus pour le nombre de coups de feu que pour ses dialogues ou son scénario. Un peu téléguidée, l'aventure des papis du combat ne réserve guère de surprise mais joue plutôt judicieusement à la fois du clin d'oeil et de l'hommage amusé. Les vieux briscards se vannent les uns les autres entre deux mandales bien appuyées dans un casting qui continuent de brasser les anciennes gloires tous genres confondus. C'est là l'atout principal d'une production qui ne brille ni par sa réalisation ni par les rebondissements de son scénario attendu. En grand méchant décomplexé (à l'instar de son rôle dans le Machete kills de Robert Rodriguez), Mel Gibson se révèle plutôt plaisant. Rien de plus qu'un film à visionner pour ce qu'il est : une fête entre vieux copains.