En gros, c'est grand !

Côté programmation musicale, le NAME version 5.0 développe un peu plus un filon astucieux élaboré au fil des ans jouant sur un équilibre subtil entre figure historique, courant fort et découvertes. L’an passé, le vétéran se nommait Carl Craig. Cette année, ce sera au tour d’Andrew Weatherall (le 18 septembre) de faire montre de sa culture musicale conséquente comme de son art consommé du mix efficace. L’autre figure du festival est une habituée : Ellen Allien (19 septembre) ou l’histoire d’une fidelité à saluer. Se voulant représentatif du paysage des musiques électroniques, le NAME Festival ne se cantonne pas pour autant à un simple catalogage des genres et stars en activité. A bien regarder le programme 2009, on décèlera une passion certaine pour l’école allemande, soit l’expression stylisée d’un minimalisme dont l’efficacité sur le dancefloor n’est plus discutée depuis longtemps.

On s’en convaincra si besoin est en ne ratant pas le boss du label phare Kompakt, Michael Mayer (le 19 septembre) ou son jeune collègue, Matias Aguayo (le 19 également). Pour ce qui est des terrains de jeux, le NAME festival reprendra ses quartiers au sein du Tri Postal et investira également la nouvelle Gare Saint Sauveur en proposant une programmation de qualité avec quelques figures locales, une spéciale pour les bambins et bien sûr une exposition forcément surprenante. Mais l’ère d’influence de ce festival ne se limite pas aux portes de Lille puisque Dunkerque, Roubaix et Villeneuve d’Ascq accueilleront également des évènements. On soulignera en particulier les masters – class dirigé par James Taylor – moitié des géniaux Swayzack – qui se dérouleront au Forum Départemental des Sciences les 25 et 26 septembre. Il ne vous reste plus qu’à affuter vos chaussures, répéte vos pas de danse favoris et peut-être prendre quelques heures de sommeil d’avance, histoire de profiter pleinement des belles nuits du NAME.