En avril, c'est Musicales !

« On est contents de cette quatrième édition car l'identité se précise de plus en plus », bien recentrée sur les musiques actuelles, après quelques flirts de jeunesse avec le baroque ou le classique, tout en restant fidèle à un profil caractéristique : éclectisme et diversité, propres à proposer « quelque chose d'assez pluriel, où chaque genre musical a son concert » insiste Patricia (Petrovitch), directrice de la culture testerine. Au contraire des festivals issus (principalement) du giron associatif, un projet à l'image du rôle institutionnel, celui de « servir tous les publics », jeunes et plus âgés, à travers une affiche et des artistes « dans l'actu », entre tournée et nouvel album.

Dans le rôle de la « locomotive », l'on retrouve l'électro-rock de Shaka Ponk, « un rock montant qui explore le virtuel pour mieux s'enraciner dans le réel », véritable révélation de ces deux dernières années et qui présentera son 3ème opus The Galaktiks and The Surfing Jocks... Soirée d'ailleurs poursuivie en after au Zik Zak, nouvelle salle plus intimiste à même de « proposer des choses peu communes », à l'image du blues-rock de The 666 Revelation ou la pop 60's de Lost in Orchestra, programmé juste derrière l'Orchestre National de Barbès, autre rendez-vous attendu du festival.
Du rock et de l'instru festif donc, mais aussi du jazz manouche avec le guitariste Tchavolo Schmitt, de la chanson française à textes (légers) avec Giedré, la nouvelle création de Christian Vieussens,  mêlant racines gasconnes et impros jazz, et une grosse soirée reggae, regroupant notamment Sebastian Sturm et Natty Jean. Plateau musical complété par la participation « essentielle » des partenaires locaux, à savoir le cinéma Grand écran, entre ciné-concert et documentaire, et l'école municipale de musique, invitée à participer à la masterclass distillée par Tchavolo Schmitt.