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cinéma

Des vents contraires

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Du jour au lendemain, la femme de Paul disparaît, le laissant seul avec ses deux enfants. Les mois passent et, un an plus tard, Paul est encore rongé par le doute et un sentiment de culpabilité qui ne le quitte pas. Pour échapper à cette ambiance et à ses souvenirs, il décide de partir vivre à Saint-Malo, la ville qui l'a vu grandir. Là-bas, l'attendent pourtant de nouvelles épreuves et de nouvelles rencontres.

En adaptant le texte d'Olivier Adam, Jalil Lespert offre un rôle compliqué et intérieur à Benoît Magimel. Dans le sillage de son personnage, enfermé par la disparition inexplicable de son épouse, le cinéaste explore la difficulté à vivre sans réponse, l'urgence de recréer des liens et le rapport fort entre un père et ses enfants. Avec ce qu'il faut de la fragilité de cette quête et dans les pas du livre, Jalil Lespert capte avec justesse la difficile reconstruction d'un homme à qui on a ôté ses repères. Magimel instille des fêlures délicates dans une incarnation moins monolithique qu'il n'y paraît. Complété par le contrepoint du personnage d'Antoine Duléry et des rencontres joliment arbitrées et incarnées par Isabelle Carré ou Ramzy Bedia, le second film de Jalil Lespert se montre assez malin pour alterner les ambiances, teintant d'un réalisme bienvenu ce nouveau départ quelque peu bousculé et somme toute assez sensible.

Publié le 14/12/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma