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expos

Danser brut : l'art du mouvement

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La nouvelle exposition du LaM se penche sur l'influence des expressions corporelles dans l'art brut, sujet peu étudié jusqu'alors, et plus largement dans le cinéma, la photographie, la musique et l'art contemporain.

 

L'art brut, qui occupe une place importante dans les collections du LaM, recouvre, selon Jean Dubuffet, des œuvres produites par des personnes étrangères à une culture artistique traditionnelle, et qui créent librement, sans subir son influence : personnes handicapées ou malades psychiatriques, prisonniers, autodidactes, marginaux... Ici, nulle histoire de la danse, et encore moins d'évocation de ballet ou autre chorégraphie impeccablement réalisée. Danser brut parle de rondes enfantines, de transe, de modernité. Les mouvements se font hystériques, saccadés, libres, à l'image des pantomimes de la danseuse allemande Valeska Gert, dont une des prestations ouvre le parcours. La plupart de ces gestes oscillent d'ailleurs à la frontière entre danse et gesticulations burlesques, incongrues. Le dessin lui-même apparaît comme une danse du crayon, tout particulièrement dans les œuvres de Vaslav Nijinski, célèbre chorégraphe des ballets russes, qui abandonna la danse en 1917. Un parcours à la fois instructif et plaisant, mais aussi dense et relativement complexe, qu'une visite guidée ne manquera pas d'éclairer.

Publié le 11/10/2018 Auteur : Aurore de Carbonnières

 

Danser brut, jusqu'au 6 janvier 2019, visite guidée tous les samedis à 16h et les dimanches (sauf le 3e du mois) à 15h, 0-10€, LaM, Villeneuve d'Ascq, www.musee-lam.fr