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cinéma

A la poursuite de demain

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Futée et un brin rebelle, Casey n'entend pas laisser la dernière fusée de Cap Canaveral être démantelée sans résistance. Ingénieuse, elle sabote régulièrement les installations mais finit par se faire prendre. Libérée, elle découvre parmi ses affaires un pin's mystérieux qui lui ouvre des perspectives insoupçonnées et la lance dans une course haletante, aux côtés d'une étrange fillette et d'un inventeur désabusé.

Brad Bird, après l'animation (Les indestructibles, Ratatouille) et le blockbuster (Mission Impossible Protocole Fantôme) signe là un étrange objet, à la confluence du steampunk, de la science-fiction, du conte initiatique et de la parabole. Dans le sillage de personnages encore largement dans l'enfance, le cinéaste invite à un parcours ambitieux, entre hier et demain, jouant à la fois d'ambiances et de décors aussi rétros que futuristes. Côté intrigue, l'ensemble laisse un arrière-goût simpliste. Le monde court à sa perte par manque d'espoir... que vont s'échiner à lui rendre une ado débrouillarde et un professeur nimbus vieillissant en faisant cause commune contre un sinistre méchant très caricatural (Hugh Laurie qui se révèle décevant dans le rôle). Passés quelques moments d'épate visuelle et de jolies trouvailles (la bagarre dans le magasin de jouets tirés de monuments de la science-fiction), le film peine à faire durer son récit jusqu'à un final prévisible et quelque peu lénifiant. Reste surtout un message, grossièrement transmis, mais néanmoins toujours primordial : le génie humain n'a pas de limite, reste à voir à quoi on entend l'employer. Bird enrobe l'ensemble dans un brin de guimauve et une énergie gentiment ringarde qui colle bien à son film. Pas certain pour autant que tout le monde s'y retrouve.

Publié le 20/05/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma