Vivre et travailler à bord des vaisseaux de la seconde Compagnie des Indes (1719-1769) Jusqu’au bout des limites physiques.
La vie des matelots de la seconde Compagnie des Indes reste inconnue à bien des égards. Ne sachant pas écrire ils n’ont pas rédigé de mémoires. Les journaux de bord des capitaines et des pilotes permettent cependant d’imaginer les douloureuses manœuvres des ancres et du cabestan, des changements d’amures, du travail dans le gros temps…
Le capitaine Bourdé de la Villehuet écrit en 1773 que le matelot est une personne « … a qui il ne faut faire ni tort, ni grâce, qu’il faut bien nourrir et faire bien travailler, avoir soin de lui quand il est malade et lui donner des soins. »
C’est à ce prix que les marchandises des Indes arrivent à bon port à Lorient.
Encore faut-il que ces hommes soient en pleine possession de leur moyen car la forme physique des équipages est un gage de qualité et de sécurité pour la réussite du voyage.
Publié le 28/07/2022