A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
Fermer
théâtre

Le Sale discours

Le Sale discours (2021)
Seul en scène, David Wahl, « conteur-explorateur », parle de la prolifération des déchets. Drôle de sujet ? Non si l’on sait, comme l’orateur, prendre du recul et donner à la science un tour aussi spirituel qu’insolite. Derrière l’humour pointent les questions essentielles.

 

David Wahl est un « conteur-explorateur ». Auteur notamment d’une délectable Histoire spirituelle de la danse, il aime distiller un savoir amusé, nourri par un solide travail d’enquête, et destiné à tous les publics. Cette nouvelle « causerie » est le quatrième volet (après La Visite curieuse et secrète sur les écosystèmes marins) d’une série consacrée à l’environnement. À partir des déchets radioactifs de l’atome, il dresse une « géographie des déchets pour tenter de distinguer au mieux ce qui est propre d’avec ce qui ne l’est pas ». À sa suite, nous voilà entraînés dans le vertigineux cycle des excréments, ceux du cochon et les nôtres, depuis l’hygiène et la peur de la peste au Moyen Âge jusqu’à l’intérieur du laboratoire de Marie Curie. Derrière l’humour pointent les questions essentielles : Comment envisager une nocivité qui se compte en centaines de millions d’années ? Quels impératifs nous poussent à accepter les risques ? Mis en scène par Pierre Guillois, ce propos est à la fois une leçon de sciences, et un savoureux moment de théâtre.

Dans un spectacle aussi drôle qu’érudit, David Wahl raconte l’histoire des déchets engendrés par l’humanité. TÉLÉRAMA

Publié le 10/09/2021