L'évolution de la place de l’arbre dans le paysage des centres-bourgs finistériens

Par Charles Viala, paysagiste-concepteur. L’arbre en ville n’a pas toujours eu le même statut. L’iconographie ancienne, notamment les photographies et peintures du début du XXe siècle, nous renseigne sur sa présence abondante sous des formes très diverses au cœur des villes et des villages.

Alignés formant un mail ou une allée propice à la promenade, en contrepoint d’un édifice emblématique, accompagnant un élément de petit patrimoine, sur un talus densifiant la trame bocagère, dépassant de la silhouette villageoise comme un signal... les arbres en ville, lorsqu’ils n’étaient pas destinés à produire du bois de chauffage, n’étaient pas soumis à la même pression qu’aujourd’hui et leur croissance s’accompagnait de tailles plus douces. A partir de l’observation de vues anciennes, partons à la découverte de systèmes de plantation et de techniques de taille respectueux de ce capital végétal si précieux pour nos villes.

Une conférence proposée par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Finistère.