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théâtre

Derviche

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Derviche (2021)
Les cerceaux, qui rappellent les cercles de derviches, sont ici rythme et musicalité. Cercles qui perpétuent le cercle, ils le transforment en même temps qu’ils nous transforment. Sylvain Julien s’en empare comme un instrumentiste qui rejoint les autres musiciens, jouant de la musique, du cercle et du corps.

Au départ, une rencontre : celle de Bab Assalam, « la porte de la paix », ses deux musiciens classiques syriens et son clarinettiste français adepte de musique de chambre, tous férus de rencontres musicales Orient-Occident, avec un circassien, tout à la fois danseur, manipulateur d’objets et zélateur de cerceaux. Germe alors l’idée de revisiter le mythe des derviches tourneurs, invitation pour aller au-delà des frontières musicales, au-delà du mouvement et des corps, au-delà du temps.

La composition musicale quant à elle s’inspire fondamentalement de la musique soufie qui amène à la transe où les rythmes rappellent les battements du cœur, la scansion du souffle. Réorchestrant les morceaux traditionnels et improvisant autour de ceux-ci, les musiciens nous plongent au cœur du son et de la musique.

Une ode à l’amour pour une longue transe qui nous mène à l’extase.

« Tournez derviche…C'est beau à donner le tournis ! » Paris MOMES

Publié le 07/12/2021