Le Winter Camp s'aborde comme une, petite, gourmandise. Un plaisir égoïste et quasi solitaire, limite entre-soi. On n'y vient pas pour l'avant-garde, mais pour la sensation du moment. Etre dans le coup et ne surtout pas rater l’insaisissable Sean Nicholas Savage et sa pop de crooner fondu. Ou bien encore l'excellente surprise de Bill Ryder Jones, plus que jamais sous influence Big Star, Pavement et Teenage Fanclub. Pour le reste une excellente bouffée d'air du temps, baromètre chic en territoire hipster. Mais il n'est pas impossible d'y apercevoir quelques sommets.