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cinéma

Une nuit

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Le commandant Weiss occupe une place à part dans la police parisienne, responsable à la Brigade Mondaine, chaque nuit, il fait la tournée des établissements ouverts, récoltant des informations et réglant les différends. Cette nuit, alors qu'il est surveillé par la police des polices, il fait sa tournée avec une toute jeune équipière.

Jouant sur un registre proche du temps réel et de l'unité de lieu (le film relate une nuit de tournée de Weiss dans le milieu parisien), nourri d'une grosse dose de réalité, le film glisse rapidement vers le polar interlope autour de personnages très archétypaux. Captant joliment les ambiances nocturnes, Philippe Lefebvre, derrière son héros emmène à la découverte d'un monde mal connu. Si Roschdy Zem campe avec un certain talent son personnage de flic mutique et singulier, ni vraiment intégré dans la hiérarchie policière, ni complètement chez lui parmi les gens qu'il fréquente, le reste du casting oscille entre l'incarnation correcte (Jean-Pierre Martins) et le dilettantisme criminel (Samuel le Bihan). Côté scénario, après une introduction nécessaire à son univers particulier, le réalisateur distille plutôt intelligemment les jalons d'une intrigue qui ne se dénouera que dans les dernières minutes. Classique sans être renversante mais avec ce qu'il faut d'efficacité. Film de genre sans vrai caractère, Une nuit n'est ni Bad Lieutenant, ni After hours, ni tout à fait un documentaire, ni vraiment un polar haletant mais un peu de tout cela à la fois. Reste surtout une ambiance habilement dessinée mais jamais vraiment exploitée, même si le film (qui se déroule intégralement de nuit) permet de montrer l'espace urbain en mode électrique et nocturne.

Publié le 03/01/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma