Tous les jazz au Tourcoing Jazz

Les ponts, le festival aime à en jeter, entre les artistes eux-mêmes, avec le public, au travers des genres mais aussi au fil des lieux. Derrière le duo formé par la trompettiste Airelle Besson et l'accordéoniste Lionel Suarez qui ouvre l'édition de cette année après le Tourcoing-Jazz-Tour dans les différentes villes de la métropole, le jazz de cette édition s'annonce plus métissé que jamais.

Si la Nola French Connection et Hugh Coltman conjuguent leurs efforts pour transporter le public à la Nouvelle-Orléans (le 18 octobre), Biréli Lagrène fait revivre le souvenir de Jaco Pastorius en jouant de la basse fretless avec le Multiquarium Big Band quand Fatoumata Diawara fera entendre en Bambara les chansons de son second album (16 octobre). Afrique toujours dans les pas de Mulatu Astaké (17 octobre), grand nom de la musique africaine, et qui déploie un mélange entre folklore et groove des plus emballants. Au Colisée roubaisien, Anouar Brahem, oudiste tunisien vient avec son quartet (14 octobre) et c'est sous le soleil de Cuba que se fermera le festival (20 octobre) autour de Yilian Canizares et Omar Sosa ou Chucho Valdes.

Et ce n'est qu'un maigre échantillon d'un programme qui accueille aussi Enrico Rava (16 octobre), le saxophone de Joshua Redman (16 octobre) l'habitué des lieux Hugues Rousé (20 octobre) et des mélanges comme celui de Vincent Peirani (17 octobre), les quatre copains du Portico Quartet (19 octobre), les surprenants Theo Lawrence & the Hearts (18 octobre) ou Kimberose (20 octobre).

Une semaine de jazz dense et diverse qui fait pétiller la cité entre l'Hospice d'Havré, le Magic Mirrors et le théâtre municipal mais aussi le MuBa ou les médiathèques Malraux et Chédid. Musique partout, musique pour tous.