A première vue, Salut c'est cool mobilise tous les ingrédients pour agacer. Un peu comme si on nous faisait le coup des Deschiens version tuning techno. Mais là où il aurait été si simple de pousser un peu trop loin le son du bouchon, Salut c'est cool provoque comme un ivrogne en fin de party. Reprenant les choses là où la campagne publicitaire 118-218 les avait laissées, Salut c'est cool s'allume une clope au flambeau dans un happening tribalo-débile où les idiots sont vénérés. De télescopage dada en électro-clash cracra, entre franchouillardise, débrouillardise et roublardise Salut c'est cool vérifie l'adage selon lequel « il faut être drôlement intelligent pour jouer des rôles de con ».