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expos

Saisons de photos

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L'Institut pour la Photographie ouvre sa saison d'expositions avec un parcours éclectique autour de photographes contemporains.

Dans le parcours tortueux de locaux encore en rénovation, l'institut voulu par la Région en collaboration avec les Rencontres d'Arles déroule un voyage contrasté et divers dans la photographie d'aujourd'hui. Outre William Klein, mis à l'honneur au travers un regard sur le travail d'édition de livres photographiques, c'est NORD une projection de 160 clichés d'Harry Gruyaert donnant à voir les Hauts-de-France au fil de paysages naturels ou urbains saisis depuis les années 80 qui occupe les premières salles. À l'étage, le travail de Katrien de Blauwer (Pourquoi j'ai peur du rouge, je déteste le jaune et j'aime le bleu) entre découpage, reproductions et griffonnages colorés éclaire à la fois l'importance des couleurs et celle du cadrage. Hideyuki Ishibashi joue avec la sensibilité lumineuse de ses tirages à l'encre photochromique pour dévoiler d'étonnantes empreintes de feuilles dans un dispositif fascinant. Bertrand Gadenne au travers de ses installations vidéos procède d'une injection inattendue d'images mobiles (Les Yeux/Les Poissons) ou fixes (Les Papillons) dans des espaces et supports inattendus et ludiques. Dans Je passe où j'écris, après une résidence en Centre d'Accueil et d'Examen des situations de Nédonchel, Hugo Clarence Janody invite l'image à questionner l'errance, l'anonymat et les aspirations communes de déracinés en transit, entre cartes postales et portraits. Pour sa série Les Travailleurs, Jean-Louis Schoellkopf, de longue date concerné par le monde du travail, saisit des portraits d'ouvriers dans leur lieu de travail au gré d'un regard sociologique pétri d'humanité. Dans la Base de données que Marine Leleu alimente depuis 2014, l'humain est au contraire entièrement absent : compilant des images du territoire, industriel, urbain comme rural, elle agrège au fil du temps (et d'une masse d'images en noir et blanc) une représentation saisissante de l'impact de la présence humaine comme de son absence. Éclectique, le périple reste néanmoins desservi par une circulation parfois compliquée dans des lieux vétustes qui ne permettent pas toujours de mettre suffisamment en valeur les œuvres présentées. Le programme se délocalise également à la Fileuse à Loos pour présenter des œuvres de Cédric Gerbehays et prolonger la découverte de Harry Gruyaert et Jean-Louis Shoellkopf.

Publié le 12/05/2023 Auteur : Guillaume B.

Saison 1, jusqu'au 18 juin

Institut pour la Photographie 11 rue de Thionville à Lille institut-photo.com

Horizons à la Fileuse à Loos, jusqu'au 30 juin