Riddick

Après ses aventures avec le peuple des Necromongers, Riddick est trahi et abandonné sur une panète hostile. Contraint de survivre seul, il finit par activer une balise de détresse quand il découvre qu'il partage la planète avec de sinistres prédateurs. Mais en activant le signal, Riddick révèle aussi sa présence à tous les chasseurs de primes de la galaxie et il lui faut bientôt compter avec la présence de deux équipages venus le traquer. Mais cette fois, le guerrier solitaire n'a pas forcément l'intention de massacrer ses adversaires.

Personnage devenu récurrent au fil de deux longs métrages déjà (Pitch Black puis Chroniques de Riddick), Riddick, porté par son interprète Vin Disel et le réalisateur David Twohy, revient pour de nouvelles aventures abandonnant au passage l'ambiance plus space-opera du deuxième film au profit d'une intrigue plus resserrée. Sur une planète qui va se révéler hostile, l'ambiance se tend progressivement à mesure que progresse un récit pas vraiment surprenant mais suffisamment bien troussé pour ravi les amateurs du genre. Série B pleine de virilité et d'action, mélange de chasse à l'homme et emprunt aux grandes séries du genre (Alien ou Predator notamment), le film mise aussi sur les trognes de ses acteurs. Mention spéciale à Katee Sackhoff (aussi vue dans Battlestar Galactica), seule femme du casting qui ne joue pas les potiches, quant à Vin Diesel, il se taille la part dulion (et pas seulement) en s'offrant une longue exposition solitaire de près d'une demi-heure. On aime, ou pas.