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cinéma

Quantum of Solace

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Allez dire à James Bond que la vengeance est un plat qui se mange froid ! On l'avait quitté alors qu'il venait de mettre la main sur un homme impliqué dans la mort de Vesper, sa maîtresse dans Casino Royale. Ce précédent opus était aussi une première pour Daniel Craig dans le costard de l'espion. Moins d'une heure après, l'agent secret de sa majesté roule à toute berzingue, poursuivi par un détachement de voitures et autant de mitrailleuses. Avide de retrouver les responsables de la mort de sa belle, il est loin d'imaginer la complexité de l'organisation qu'il s'apprête à affronter. Sur le chemin de la rédemption, il croise celui de Dominic Greene, grand manitou d'une ONG environnementale qui fraie avec les grands dirigeants mondiaux sous couvert de sa mainmise sur les ressources naturelles.

Si vous espériez obtenir toutes les réponses aux questions laissées en suspens dans Casino Royale, c'est peine perdue. Après une heure quarante et des broutilles de film, il devient clair que les scénaristes n'envisagent pas vraiment de mettre leur personnage au placard. A la manière de la saga de Jason Bourne (La mémoire dans la peau et ses suites), il a, à sa manière, largement redéfini les standards du film d'action-espionnage moderne. Le film se dévoile comme l'épisode de transition d'un scénario plus ample. Plus déboussolé qu'il ne le laissait paraître à la fin de Casino Royale,  James Bond laisse éclater sa rage, par l'entremise d'un Daniel Craig placide, mais au fond dépassé par sa fonction de double zéro. Mathieu Amalric qui endosse celui du méchant lui ressemble : calme en surface, il cache quant à lui un grain de folie révélé tardivement. Lourdement garni en explosions, Quantum of Solace , -référence au réconfort que cherche Bond en pourchassant Quantum, l'organisation de Greene- perd un peu en profondeur. Même si les coups de théâtre (et la classe indémodable du personnage) sont toujours de mise.

Publié le 28/10/2008 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma