A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
Fermer
cinéma

On voulait tout casser

C592b73026d3554910d2dcda63fe77a5ef8a2573

Quatre camarades depuis l'enfance tombent des nues quand leur cinquième comparse leur annonce un grande bouleversement : il plaque tout, achète un bateau et part faire seul le tour du monde dont il rêve depuis longtemps. A l'aune de cette décision soudaine, chacun réévalue sa propre vie au regard de ses propres aspirations de jeune adulte.

Philippe Guillard ne s'en cache pas : il a voulu faire un film de potes. Partant de là, sa chronique masculine ne cherche pas grand chose de plus que le plaisir immédiat de la rencontre entre individualités, personnages et situation. Farci de raccourcis faciles, de situations éculées et de personnages mal dégrossis, le film n'est pas non plus aidé par l'interprétation faiblarde du quintet. A peine, Jean-François Cayrey, espoir de la bande s'en tire-t-il mieux que ses confrères plus âgés. Pour le reste, la réalisation plate, le sujet très convenu et l'utilisation permanente d'énormes ficelles parfois ridicules (la visite chez le libraire...) gâche un sujet peu original au départ. Si Le fils à Jo avait le mérite de mettre en lumière une région et un sport que Guillard connaissait un peu, ce nouveau film laisse hélas entrevoir toutes la fragilité de son travail.

Publié le 03/06/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma