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cinéma

Mesrine : l'ennemi public numéro 1

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Finie l'escapade américano-canadienne, Mesrine est de retour en France et braque banque sur banque avec ses complices, narguant la police en s'évadant à plusieurs reprises, notamment au tribunal de Compiègne. Nous sommes en 1973 et Mesrine se fait arrêter par le commissaire Broussard, il est alors considéré comme l'ennemi public n°1 en France. Pendant ses 4 ans de détention, il écrit L'instinct de mort, autobiographie clandestine et fait connaissance avec François Besse avec qui il s'évade en 1978. D'enlèvements en braquages, le criminel se radicalise teintant ses actions de politique en jouant toujours avec les médias à qui il accorde de nombreuses interviews. Il est abattu le 2 novembre 1979 en plein Paris.

Si dans L'instinct de mort, Richet et son acteur s'attachaient à brosser les moments fondateurs du personnage Mesrine, ce second volet plonge davantage dans la tête d'un homme résolu à vivre à la marge avec ce que cela peut comporter de risques assumés. Si Vincent Cassel s'investit avec efficacité dans les métamorphoses de l'homme, le cinéaste ne peut, pour sa part, se départir d'une certaine fascination pour son sujet. Plus hachée, plus tendue, la caméra capte ces années autant comme un combat que comme un long suspense vers un dénouement sans surprise mais néanmoins attendu. Sans doute aussi complexe que son personnage, le diptyque de Jean-François Richet vient, à sa manière, enrichir le mythe Mesrine sans plus chercher à le démonter qu'à le glorifier, deux films à voir ensemble pour mesurer la démarche globale d'une équipe qu'on appréciera ou non.

Publié le 18/11/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma