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cinéma

Lucky Luke

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Lucky Luke, tout le monde connait, ou presque, le cow-boy à la longue mèche sombre, à la chemise jaune et qui dégaine plus vite que son ombre, imaginé par Morris et Goscinny connait donc une nouvelle incarnation cinématographique, avec acteurs de chair et d'os en décalques des gueules réimaginées par les auteurs de la bande dessinée. À la réalisation, James Huth retrouve son complice Jean Dujardin après le succès de leur Brice de Nice. Exit le surf, départ pour les étendues désolées de l'Ouest Sauvage qui voient l'ami Luke croiser certains de ses compères les plus célèbres, de Calamity Jane à Pat Poker en passant par Jesse James ou Billy the Kid.

Pour adapter, il faut s'affranchir, ce postulat posé, Huth et ses camarades compilent donc toute une série de références aux albums avant de s'amuser à les dynamiter quelque peu. Si Jean Dujardin et son personnage profitent de leurs célébrités mutuelles, l'acteur ne peut s'empêcher de tirer la couverture à lui, attirant le cow-boy dans un univers plus proche du sien . Si Huth s'attache à jouer avec des cadrages repris des cases de la BD, son récit et son film prennent peu à peu une direction différente, celle d'une comédie un brin balourde que seuls l'exotisme de son décor et le plaisir pris par les comédiens à investir des costumes si bien taillés par les aventures imaginées par Goscinny sauvent. Outre ce virage parfois trop grand-guignol, c'est finalement Jean Dujardin qui alourdit le plus ce film, en éloignant parfois trop ce Lucky Luke de celui qu'il reste dans les albums.

Publié le 20/10/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma