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cinéma

Les Lyonnais

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Momon, ex grand du banditisme du temps d'une jeunesse flamboyante, est aujourd'hui rangé des voitures. De son parcours tumultueux et de son enfance dans un camp de gitans, Edmond Vidal a gardé un solide sens de l'amitié. Aussi, quand Sutel, son comparse de toujours, perdu de vue depuis des années, refait surface, pourchassé par la police et le milieu, Momon ne se fait-il pas prier trop longtemps pour lui venir en aide, replongeant malgré lui dans une vie qu'il avait juré d'oublier.

Après la police, Olivier Marchal filme les bandits en construisant une histoire largement influencée par le livre autiobiographique d'Edmond Vidal. Centré autour de deux époques (les années 70 et la jeunesse de Momon) et aujourd'hui (époque du retour de Sutel), le film fait constamment l'aller-retour, distillant informations et indices au spectateur jusqu'à une révélation finale quelque peu grossière. Pour le reste, c'est du Olivier Marchal, c'est à dire du cinéma de genre qui louche volontiers sur Hollywood. Flonflons et ralentis sont donc de la fête (sur quelques plans on se croirait presque chez Michael Bay). N'étaient Gérard Lanvin et ses comparses, on s'y croirait presque. Heureusement, le casting tire l'ensemble vers le polar à la française, argot de gangsters à la clef. Sans le dire, il y a dans Les Lyonnais, un gros clin d'oeil au cinéma de bandits de la grande époque. Convoquant les ombres de Ventura et Gabin, Marchal donne à Lanvin un premier rôle que ce dernier tient (sans grande suprise) bien. Il faut d'ailleurs reconnaître à Olivier Marchal une capacité à puiser dans le vivier d'acteurs français pour donner fortement vie à des seconds couteaux ici tous très bien incarnés. Dans la droite lignée d'une filmographie conçue pour dépoussiérer un genre, Les Lyonnais ne cache rien de ses intentions. Pas tout à fait un grand polar mais l'effort est méritoire.

Publié le 29/11/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma