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cinéma

Les invisibles

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Quand elles apprennent que le centre d'accueil pour femmes sans domicile fixe dont elles s'occupent est condamné à la fermeture dans quelques semaines, Manu et ses collègues décident de tout faire pour parvenir à trouver un avenir aux femmes dont elles s'occupent. Pour cela, l'équipe est prête à employer des moyens originaux et inédits

 

Ce n'est qu'après s'être plongé dans le quotidien de travailleurs sociaux et de centres d'accueil que Louis-Julien Petit a décidé d'écrire Les invisibles. Si l'expérience confère au film une vérité incontestable, le cinéaste s'y entend aussi (comme dans Discount) pour mêler aux questions de société une touche de comédie jamais forcée. Si le film entend autant pointer du doigt le manque de moyens des travailleurs sociaux que leur engagement sincère, il n'a rien du pensum ennuyeux. Derrière la chronique sociale, le réalisateur signe aussi une belle série de portraits de femmes défendus par des comédiennes en phase avec le ton d'un récit qui mêle efficacement le grave et le léger. En évitant d'appuyer les émotions, Petit signe un film riche de sens, rythmé, pertinent et drôle en dépit de son sujet qui tient le fil d'une approche réaliste mais jamais pesante. Pas encore du Ken Loach, mais presque.

Publié le 10/01/2019 Auteur : Guillaume B.

 

Sur le sujet peu évident de l'assèchement de l'accompagnement social, Louis-Julien Petit et ses complices signent un film riche d'une humanité jamais mièvre.

Film français de Louis-Julien Petit avec Audry Lamy, Corine Masiero, Noémie Lvovsky, Déborah Lukumunea, Sarah Suco, Pablo Pauly.

Durée : 1h42.


Mots clés : drame social