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cinéma

La folle histoire d'amour de Simon Eskénazy

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Dix ans ont passé pour Simon Eskénazy, devenu un interprète recherché de musique klezmer, son coeur balance encore entre Raphaël, un professeur de philosophie et Naïm un jeune travesti musulman. C'est le moment que choisit sa mère, diminuée mais toujours très envahissante, pour venir s'installer chez lui. Alors qu'il persiste à avoir du mal à enregistrer son nouvel album, Simon apprend également que Rosalie, son ex-femme, est de passage à Paris avec leur fils qu'elle désire lui faire rencontrer. Face à tant de bouleversements, Simon ne sait plus bien où donner de la tête.

Il y a dans cette suite des aventures d'un personnage découvert il y a dix ans dans L'homme est une femme comme les autres comme une volonté assumée de marcher sur les traces de l'Antoine Doisnel de Truffaut en ce que l'évolution du personnage prend racine dans celles du réalisateur et de son interprète. La comparaison s'arrête pourtant là. Zylbermann, s'il excelle à rendre vivant à nouveau son personnage (notamment grâce à l'interprétation plutôt concernée de De Caunes) se perd très vite dans un dédale de scènes, d'émotions et de caricatures qui desservent son film plus qu'elles ne le soutiennent et le rythment. La multiplication des personnages secondaires, et des scènes qui flirtent avec la bouffonnerie sans toutefois jamais y sombrer, éloignent d'un personnage pourtant attachant et joliment défendu par Antoine De Caunes. Face à lui, seul le jeune Mehdi Dehbi tire son épingle du jeu dans un rôle pourtant très casse-gueule. Avec son titre à rallonge, son contenu décousu et la dispersion d'un propos intéressant au départ, cette folle histoire tourne vite court tant son dénouement tarde à venir.

Publié le 01/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma