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cinéma

Jamais de la vie

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Vigile de nuit dans un supermarché, Franck passe son temps à arpenter un parking et des allées désertes, spectateur impuissant d'une vie professionnelle qui le condamne à des horaires épuisants, des salaires de misères et une retraite indigente. Ancien responsable syndical, il a tout perdu après son emploi précédent. Quand il surprend un étrange manège autour du supermarché, Franck décide de s'y intéresser, comme pour se prouver que les choses peuvent encore changer.

Pierre Jolivet, de lui et de la désillusion épuisée qu'il trimballe du soir au matin dans les allées sombres d'un temple de la consommation désert. Plus que le parcours de son personnage, c'est une ambiance que Jamais de la vie décrit avec une minutie et une concision diablement efficaces. Loin des avenues parisiennes et des romances ennuyeuses que le cinéma déroule trop souvent, son film embrasse une approche quasi sociologique défendue par la sécheresse d'une réalisation qui fuit tout effet de style pour laisser aux formidables comédiens la place de s'exprimer. Âpre et dur sans doute mais percutant et efficace.

Publié le 08/04/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma