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cinéma

Hors la loi

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Deuxième volet de sa trilogie autour de la France et de l'Algérie après Indigènes, le film de Rachid Bouchareb a déjà fait couler beaucoup d'encre, puisqu'il évoque le massacre de Sétif en mai 1945. Le point de départ du film qui verra la séparation de trois frères et de leur mère contraints de fuir un pays mis à sac.  Arrivés en France, leurs chemins se séparent. Saïd (Jamel Debbouze) engage des paris dans des clubs de boxe et ne tarde pas à faire fortune. Lorsque Messaoud (Roschdy Zem) est rapatrié d'Indochine, le troisième membre de la fratrie, Abdelkader (Sami Bouajila), les pousse à s'engager dans le FLN, meurtri dans sa chair par les événements du passé...


Mais parlons de cinéma. C'est donc par le prisme des regards de ses trois héros que Bouchareb déroule son film qui ne manque pas, certes, de raccourcis historiques, mais l'important est là : dans les deux camps, le manichéisme n'est jamais de mise. Le massacre, évoqué en début film ne fait que servir l'intrigue. On préférera retenir de Hors la loi une fresque ambitieuse, romanesque avec ses intrigues, ses guerres de clans, à la lisière du western, ambiance à la Sergio Leone à l'appui. Le trio d'acteurs fonctionne plutôt bien, même si Sami Bouajila force un peu le trait. Malgré l'évocation de tensions familiales passées un peu vite dans le scénario, c'est aussi l'histoire d'amour pour une mère et l'affirmation d'un Jamel, acteur.Un très beau film de cinéma.

Publié le 22/09/2010 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma