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concerts

En Tandem et en musique

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Le Tandem Douai-Arras développe un beau braquet dans sa programmation musicale. Du niveau et de la diversité dans le peloton.

A ce jour, les agglomérations de Douai et Arras ne sont pas concernées par le couvre-feu. Sous réserve que les tournées soient maintenues, il y aura donc des « poches » de concerts sur ces territoires. Bien heureux les extra métropolitains-lillois, car à notre connaissance se rendre à un spectacle n’est pas dérogatoire au couvre-feu.

Au Tandem on fonctionne en saison, à l’année avec des achats ou abonnements ouverts dès la rentrée. L’esprit pluridisciplinaire est de mise, la curiosité et l’ouverture de rigueur, l’anticipation conseillée. Rien ne vous empêche donc de vous constituer un menu à base de théâtre, danse, cirque, installation et bien évidemment musique. Pour cette dernière discipline, on y retrouve la même fractale en termes de diversité. Y compris à l’intérieur des musiques actuelles. Fusion world et engagement féministe avec Les Amazones d’Afrique (7/11) ; hommage aux 90’s pour petits et grands avec The Wackids (20+21/11) ; nouveaux arrangements et réenchantement avec la rencontre Bertrand Belin et l’ensemble Les Percussions Claviers (25/11) ; néo-indé avec le français H-Burns qui se consume pour l’âge d’or des scènes alternatives 90’s (3/12) ; gros enthousiasme pour le spleen du défricheur Ghostpoet et son hip-hop torturé aux sonorités progressives (12/12) ; belle élégance décalée pour le nantais Lenparrot et son electro-pop classieuse (21/01) ; retour attendu que celui de Natacha Atlas, bienfaitrice et précurseure d’un crossover arabic-groove, Natacha Atlas revient sur le devant de la scène en revisitant le jazz oriental des bouillonnantes 60’s (11/02) ; révélation fulgurante de la chanson 2020, la jeune Pomme ne compte pas pour des prunes et offre une voix dissidente mais inscrite dans une tradition chanson/folk assumée mais revisitée (27/3) ; Brigitte Fontaine, c’est un monde en soi, un cas d’espèce, un peu cabot mais toujours mordant, une forme de radicalité grinçante en spectacle bien huilé, Fontaine et Jouvence (10/04) ; Suzane chante son époque, mais de l’air du temps elle traque ses caractères viciés (homophobie, harcèlement…), de justes causes dont elle cause juste, un peu grande gueule mais surtout belle voix de la rencontre de l’electro-pop, du rap et de la chanson réaliste (26/05).

Publié le 26/10/2020 Auteur : Bertrand Lanciaux


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