A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
Fermer
cinéma

Edmond

A7bea93a10e54a2685f8c76bc2756f002d8c76c5
En cette fin d'année 1897, Edmond Rostand n'a plus guère d'inspiration. Désespéré, il propose à Constant Coquelin, acteur en vogue, de lui écrire une pièce... dont il n'a pas encore l'ombre du début d'une ligne. Dans l'urgence, il commence à imaginer un récit, en partie nourrit de ce qu'il observe et qu'il construit au jour le jour, Cyrano de Bergerac.

 

D'abord porté sur les planches, le texte de Michalik se destinait d'abord au cinéma. A découvrir pourtant cette fable autour de l'écriture de Cyrano, la pertinence d'une version cinématographique se fait douteuse. Si Michalik s'y entend pour combiner les fils d'un récit qui n'a pas peur de multiplier les personnages et leur glisser quelques bons mots, son sens du cadre et de l'image laissent parfois à désirer, enfermés peut-être par une expérience théâtrale sclérosante. Le film se fait dès lors très classique, enfilant les scènes avec un manque de liant que les comédiens peinent à combler, derrière Thomas Solivérès, fade en auteur enfiévré, c'est Olivier Gourmet qui dans les bottes de Coquelin/Cyrano tire son épingle d'un film plutôt sage et convenu, qui possède surtout le mérite de donner l'envie de relire Rostand et de revoir le Cyrano de Rappeneau.

Publié le 09/01/2019 Auteur : Guillaume B.

 

Chronique légère de l'accouchement d'une œuvre théâtrale incontournable du patrimoine français, le film ne prend guère de risque préférant la comédie facile à la reconstitution fidèle et plaquant sur une intrigue convenue, une réalisation plate. N'est pas Cyrano qui veut.

 

Film français d'Alexis Michalik avec Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Tom Leeb, Lucie Boujenah, Alice de Lencquesaing, Mathilde Seigner.

Durée : 1h50


Mots clés :