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cinéma

Casse-tête chinois

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Xavier et Wendy, c'est fini. Dix ans et deux enfants après le début de leur histoire dans Les poupées russes, le couple se sépare. Wendy, désireuse d'aller vivre à New York y emmène leurs deux enfants. Ne pouvant se résoudre à les abandonner, Xavier décide de faire le voyage lui aussi et de poser ses valises dans la grosse pomme où il retrouve Isabelle.

Suite des chroniques de Xavier après L'auberge espagnole et Les poupées russes, Casse-tête chinois marche bien évidemment sur les mêmes traces. Finies les frasques, père de famille et désormais chargé de responsabilités professionnelles (il a fini par publier ses ouvrages et son éditeur lui rappelle combien il attend le suivant), Xavier doit composer avec une vie qu'il persiste à trouver compliquée. Amour, désamour, séparations et retrouvailles jalonnent toujours un parcours riche en rappels des films précédents (sur le fond comme dans la forme), sauf que ce Xavier quadra peine à convaincre. Empêtrée dans des questionnements trop éloignés du réalisme décalé qui faisait la force des premiers épisodes, cette nouvelle étape s'avère longuette, trop balisée dans ses historiettes amoureuses (qui ne passionnent plus guère qui plus est) et farcie de rebondissements trop incongrus pour convaincre. Les acteurs n'y peuvent pas grand chose, chacun défend son personnage du mieux qu'il le peut, la magie Klapisch n'opère toutefois plus. A l'image d'un Xavier catastrophé par les frasques de ses camarades, le film troque le charme de la fantaisie de ses débuts pour une fadeur passe-partout. Ni ses errements sentimentaux, ni même les échanges avec un éditeur questionnant sa vie et ses écrits ne tiennent véritablement leur promesse, poussant ce Casse-tête chinois vers le divertissement convenu. Si Klapisch réalisateur n'a pas perdu la main, Klapisch scénariste s'est perdu en chemin.

Publié le 03/12/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma