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cinéma

Brèves de comptoir

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Comme tous les jours, au café L'Hirondelle, habitués et passants se retrouvent au comptoir ou en salle pour échanger les dernières nouvelles, passer un moment et parler de tout et (surtout) de rien, avec des mots bien à eux.

Au départ, Jean-Marie Gourio, collecteur de bons mots et auditeur averti de ses semblables ainsi que de leurs expressions aussi inattendues que respirant une véracité aussi improbable que comique. Jean-Michel Ribes, qui porta ses mots au théâtre se colle aussi à l'adaptation cinématographique casse-gueule de l'ensemble. Forcément tout se passe dans un bistrot dans lequel défilent du soir au matin et côté bons mots, on est servi par une brochette de comédiens venus débiter à la queue leu leu une petite tirade choisie parmi la myriade compilées par l'auteur au fil des ans. Difficile de se trouver un fil rouge dans ces conditions et le film n'y parvient jamais vraiment. Farci jusqu'à plus soif de bons mots le film s'épuise à tâcher de les aligner et les acteurs à se donner une place. Au-delà de l'humour qui naît tantôt du décalage, tantôt de la finesse des traits d'esprits récoltés, émerge péniblement une chronique de l'humanité contemporaine qui n'apparaît guère folichonne. Cela suffit-il à sauver le film ? Hélas non, le format, peu adapté à l'exercice achève la curiosité du spectateur, déjà éméchée par la construction fainéante de l'ensemble.

Publié le 24/09/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma