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cinéma

Black Swan

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Nina (Natalie Portman), jeune danseuse du New-York City Ballet rêve d'un premier rôle. Alors, elle s'impose une discipline de fer et attend son heure de gloire. Lorsqu’ un célèbre chorégraphe (Vincent Cassel) annonce la mise sur pied d'une version réaménagée du Lac des Cygnes, pas de doutes, elle est faite pour le rôle central. Mais un même interprète doit incarner à la fois le sage cygne blanc qui laisse place au fil des actes à son opposé conflictuel, le cygne noir. Malgré son application, elle ne parvient pas à donner du relief au cygne noir... L'arrivée d'une nouvelle danseuse dans la troupe ne va pas arranger les choses. Dans son quotidien en vase clos, Nina se persuade d'une cabale à son encontre.

Natalie Portman, hypersensible, y est bouleversante

 Jusqu'où peut bien aller la danseuse pour arriver à ses fins ? Le scénario, bâti autour d'une mise en abîme du ballet de Tchaïkovski, ne laisse guère de doute sur l'issue finale mais permet à son réalisateur, Darren Aronofsky d'y construire une intrigue efficace et intense qui conditionne le spectateur dans une atmosphère tout à la fois poétique, intrigante et délétère. Des relations ambigües et toxiques que la jeune danseuse entretient avec son chorégraphe à sa propre mère qui projette en sa fille tous ses espoirs déçus... Natalie Portman, hypersensible, y est bouleversante, passant d'une facilité déconcertante d'une réserve gênée à l'abandon le plus complet. La mise en scène d'Aronofsky, très étudiée, flirte avec le fantastique et la psychose, entre Répulsion de Roman Polanski et Suspiria de Dario Argento, jouant avec brio des lumières et effets miroirs. Du grand art.

Publié le 08/02/2011 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma