« Moi je veux devenir une star parce que comme ça tous les gros Johnny ils vont appeler leur gosse Didier » (Je veux être une star)

« Y’en a marre, marre des pauvres, les pauvres y font aucun effort pour devenir riche […], et quand y jouent au loto y réfléchissent même pas à ce qu’ils cochent » (Y'en a marre des pauvres)

« Petit caniche, peluche pour vieux, la perruque à ta mémé, c'est tout ce qu'il reste de ta mère […], petit caniche, peluche pour vieux, c'est parce que mémé t'aime bien, qu'un jour elle va t'empailler » (Petit caniche, peluche pour vieux)...

Voici un chaste aperçu des oeuvres de l'olibrius. On atteint les tréfonds de l'absurde, les abysses de la bêtise, les profondeurs de l'ineptie... et c'est génial ! Encore plus anti-politiquement correct que les Malpolis, celui qui n'hésite pas à affirmer qu'"un groupe de rock qui prétend avoir choisi l'underground, c'est comme une femme moche qui prétend avoir choisi le célibat" n'y va pas avec le dos de la cuillère à pot.
Chômeurs, femmes, Arabes, handicapés, enfants... Tout le monde en prend pour son grade. Provocatrices et corrosives à souhait, les paroles de ses chansons vous feront oublier la pauvreté des accords qu'il gratouille sur sa guitare et la justesse aléatoire de sa voix.

À coup sûr, la prestation ne récoltera pas les louanges des bien-pensants (« Oh, tout de même, c'est un peu limite... »), mais pour qui saura l'apprécier, quelle délectation !