A7ee1c046edeed0862581d90ddfc0ffb66018b99
B4167e74c5fcd9045a5d1809fe744d680128318a
890ca23940d906a5ca05119848c263c8bd4cca7f
70530a7ebd3790ffc635e0dceea45b2d13b4ed4e
26b8f3b26f3ebc11293f0a3f1f7e1eb79e034b50
00d830b1e58e0fe46a19304decce621ff789261e
Fermer
cinéma

Bancs Publics

0ef97a1aee77a1bd3c9c96396d66fafbad71305e

Un matin ordinaire en arrivant au bureau, Lucie et ses collègues découvre une étrange bannière noire placée sous une fenêtre et portant la mention 'Homme seul'. Message de détresse, happening, ou farce ? Tous veulent en avoir le coeur net et décident d'enquêter tandis que, non loin de là, le magasin BricoDream (ses impayables employés, son patron motivé) ne désemplit pas et que dans le square proche enfants et vieillards s'amusent tandis que les amours se font et se défont.

En fait d'intrigue, le nouveau film de Bruno Podalydès n'en contient guère. Passées les scènes d'ouverture, le réalisateur relègue vite son petit mystère originel au second plan préférant scène après laisser sa caméra saisir des petits instants de vie quotidienne nourris à la fois de son propre regard sur la ville Versailles et son charme un peu suranné et d'un regard d'entomologiste jeté sur cette drôle de créature qu'est l'homme. Décousu, l'ensemble l'est forcément : à l'écran se succèdent des tranches de vie portées à chaque fois par un acteur de renom (le casting à lui seul occupe la moitié de l'affiche du film). Cette variété de comédiens et de tons enrichit indéniablement l'approche d'un film qui manque malgré tout d'unité. Si certaines scènes s'avèrent être d'une acuité et d'une pertinences qui font mouche, beaucoup d'autres se perdent dans des situations ou des dialogues convenus, malgré le décalage volontiers burlesque que Bruno Podalydès ne manque pas d'imprimer à son film. Mais n'est pas Bernard Blier qui veut et Bruno Podalydès peine à donner à chacun un rôle à se mesure, ce qui n'empêche pas son film de constituer un parcours singulier au coeur d'une ville et de vies finalement plus universelles qu'il n'y paraît.

Publié le 08/07/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma